Nouvelle nomination au Dimitile Hôtel & Spa

L'interview

Bonjour Didier, félicitations pour votre nouvelle nomination ! Pouvez-vous nous parler de votre parcours professionnel et comment vous en êtes arrivé à ce poste ?

Didier Hascoët :

Après des études hôtelières, j’ai eu la chance d’avoir un premier poste en tant que directeur de l’agence de voyage air Grèce à Paris. Puis la direction d’un établissement Le Manoir de La Canche près du Touquet appartenant au groupe AG2R. Pour le même groupe 4 ans plus tard, j’ai été nommé directeur du Domaine de Mousquety à L’Isle sur la Sorgue en Provence pendant 4 ans. En 1997, je deviens directeur d’exploitation de 3 hôtels en Guadeloupe sur Pointe de la Verdure à Gosier. À nouveau, 3 ans plus tard, j’ai saisi l’opportunité de deux missions en métropole, l’ouverture de l’hôtel Le Bailli de Suffren 4, dans le golf de St-Tropez et de son restaurant étoilé. Ainsi qu’une mission proposée par Philippe Bourguignon, l’ex PDG du Club Méditerranée à la direction du club D’opio à Grasse pour développer le secteur séminaire.

En 2002, avec mon épouse Sylvie, nous avons pris la direction du Château de Varenne, un très bel hôtel de charme en Provence pour en faire un hôtel 4 étoiles. Suite à cela, au bout de 15 ans, le château étant redevenu demeure familiale, nous sommes partis prendre en charge l’ouverture de l’hôtel Moorea Beach Lodge en Polynésie. Après 4 années en Polynésie, nous avons décidé de changer d’optique, avec une volonté de retourner vers le continent africain qui nous tenait à cœur. C’est là que nous avons eu l’opportunité de reprendre la direction de l’écolodge Antsanitia Resort à Madagascar intégré dans un village de pêcheurs, avec la possibilité de participer à la communauté locale. Nous ne recherchions pas uniquement des rapports hôteliers-clients, mais aussi des rapports avec la population aux alentours.

Quels sont les défis principaux que vous anticipez en prenant la direction du Dimitile Hôtel ?

Didier Hascoët :

Cet hôtel 4* ayant fait l’objet d’une extension et entière rénovation avec création d’un magnifique spa demande aujourd’hui à être commercialisé au niveau local, au niveau de l’Océan Indien et au niveau International, il doit être un des fleurons de l’hôtellerie sur l’Île de La Réunion et nous allons œuvrer dans ce sens. Au restaurant : le chef David Beauvais doit être mis à l’honneur de par son parcours auprès de chefs étoilés et de tout ce qu’il est à même d’apporter en matière de gastronomie sur l’Île de la Réunion.

Quelles sont vos priorités pour le Dimitile Hôtel dans les premiers mois de votre direction ?

Didier Hascoët :

Au niveau commercial : faire connaître l’hôtel, son spa et son restaurant à la population locale et dans l’Océan Indien et s’imposer auprès des tour-opérateurs notamment Européens.

En interne : travailler avec chaque service pour obtenir la meilleure satisfaction clientèle « le client d’abord » et que chaque membre du personnel se sente valorisé et heureux sur son lieu de travail.

Avez-vous des projets spécifiques ou des initiatives que vous souhaitez lancer au Dimitile Hôtel ?

Didier Hascoët :

L’énergie des lieux au pied de la montagne du Dimitile conjugué à la qualité de l’hôtel et de son spa se prêtera au développement d’activités : yoga, qi gong, sylvothérapie ….stages, randonnées…..et des ateliers autour de la gastronomie.

Quel est votre rapport à l’éco tourisme ?

Didier Hascoët :

Mon rapport à l’écotourisme existait déjà depuis longtemps, car nous avons eu la chance lors de l’expérience au Château de Varenne qui n’était ouvert que 7 mois de l’année, de pouvoir vivre le reste de l’année en République Dominicaine où nous avions créé Swamae, fondation, pour le soutien du village et la création d’une école de musique dans le village de Rio San Juan ainsi que l’aide à l’entretien du parc national Playa El Bretón, c’était donc dans la continuité d’une véritable volonté.

Aujourd’hui, après que l’association AMADA au sein d’Antsanitia Resort ait créé il y a quelques années l’école primaire du village, nous posons la première pierre de l’école maternelle et du collège. Une grande satisfaction, car l’éducation doit être la priorité à Madagascar.

Comment voyez-vous l’évolution de l’hôtellerie dans la région de l’océan Indien, et comment le Dimitile Hôtel peut-il s’adapter à ces changements ?

Didier Hascoët :

L’évolution n’est pas comparable entre les Iles de l’océan Indien, les besoins et les moyens sont malheureusement très différents. J’espère que quelle que soit l’île, l’enjeu sera le respect de l’environnement et le respect des populations locales. Le Dimitile Hôtel est un très bon exemple, il a su s’intégrer dans le village Créole de l’Entre-Deux.

Quelle maxime guide votre vie professionnelle ?

Didier Hascoët :

Tu ne peux pas voyager sur un chemin, sans être toi-même le chemin (Boudha)

Quelles sont vos passions en dehors de l’hôtellerie ?

Didier Hascoët :

Deux passions : la peinture, j’ai intégré un atelier de peinture pendant 10 ans en Provence et espère bien trouver encore l’inspiration sur l’île de La Réunion.

L’apprentissage au bouddhisme, une passion qui a vu le jour lors d’un trekking que j’ai fait dans les années 90 à la recherche de l’origine même du Bouddhisme au Mustang (Népal).

Un dernier mot pour les lecteurs et futurs clients du Dimitile Hôtel ?

Didier Hascoët :

Si vous aimez le confort dans un lieu qui respecte l’environnement.
Si vous cherchez un lieu de vacances accueillant.
Si vous souhaitez vous détendre dans un spa haut de gamme.
Si la gastronomie est l’un de vos plaisirs, alors une seule adresse : Le Dimitile Hotel & Spa.